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Vous êtes ici : » Vie municipale   » 20 juillet 2017: une Pénestinoise de cœur est partie

Marie-Thérèse Tarkoy-Pezet : une Pénestinoise de cœur est partie

L'une des dernières ambulancières de la 2e DB est décédée. Marie-Thérèse Tarkoy, née Pezet avait été l'une des ambulancières de la 2e DB, chargée des évacuations rapides des blessés du champ de bataille. Elle s'est éteinte lundi, à Plescop, à l'âge de 104 ans. Ses obsèques ont eu lieu jeudi 20 juillet, en l'église de Pénestin.

C'est une figure de la Résistance et de la Libération qui s'est éteinte. Marie-Thérèse Tarkoy-Pezet, l'une des deux dernières survivantes des Rochambelles (ambulancières de la 2e DB), est décédée lundi, à Plescop, à l'âge de 104 ans.

L'histoire commence en 1928, lorsque son père, journaliste à Paris, se présente aux élections législatives à Vannes. Élu député, réélu jusqu'à l'Occupation, il connaîtra une carrière de parlementaire très active. Intellectuellement très proche de sa fille, étudiante en droit, il lui fera partager sa passion pour la politique. Marie-Thérèse Tarkoy-Pezet devient conseillère juridique au Quai d'Orsay, en 1937, à l'âge de 24 ans.

C’est à Pénestin, dans leur maison familiale de vacances qu’elle apprend l’annonce de la déclaration de guerre. C’était à la fin du mois d’août. Les députés étaient convoqués en urgence au parlement dès le lendemain matin. Toute la famille était déjà en tenue de marins, prêts à prendre la mer pour aller pêcher des maquereaux jusqu’à l’île Dumet. Son père décida qu’ils ne renonceraient pas à leur traditionnelle partie de pêche familiale pour autant. Ils prirent donc tous deux la route vers Paris plus tard, dans la nuit.

En 1940, elle se met en disponibilité alors que son père entre dans la Résistance. En 1941, elle entre au Comité d'organisation de la Marine marchande qui est, en fait, un nid de résistants. En 1944, elle se fait engager à Paris, en tant que « Rochambelle » (ambulancière opérationnelle), dans la division Leclerc. Elle part aussitôt pour les combats de libération de l'Est, au volant d'une ambulance chargée des évacuations rapides des blessés du champ de bataille.

Amie de Jean Gabin

Le chef de chars de son escadron de fusiliers marin n'est autre que Jean Gabin, avec lequel Marie-Thérèse Tarkoy-Pezet est longtemps restée amie.

Elle, qui ne supportait pas la vue du sang, surmonte les cauchemars permanents. Elle choisit, sur le champ de bataille, les blessés qui peuvent être sauvés et en aide d'autres au moment de leur mort.

L'un des pires moments de sa carrière fut la mort du général Leclerc, en 1947, lorsque son avion s'est écrasé en Algérie. Elle a été la dernière personne, en métropole, à l'avoir vu vivant.

Son comportement durant la guerre lui a valu la Légion d'Honneur, la Médaille militaire et la Croix de guerre 1939-1945.

Les obsèques de Marie-Thérèse Tarkoy ont eu lieu jeudi 20 juillet 2017, en l'église de Pénestin. Elle repose désormais au cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine).

 

 

 

 

 

 

 


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