Pénestin, par sa situation géographique, possède une solide culture maritime. Vers 1850, la flotte de Pénestin consiste en huit chaloupes et une dizaine de chasse-marées qui pratiquent la pêche et le cabotage. Jusqu’au début du siècle, on y exploite des marais salants au Branzais et au Men Armor. En 1863, les premiers parcs à huîtres font leur apparition au Lomer et vers 1900, la mytiliculture se développe. Les premières mentions de la présence de la mytiliculture à Pénestin apparaissent dans les registres de délibérations de la commune en 1879, mais peut être y avait-il déjà des pieux mytilicoles installés. C’est un capitaine de goélette, M. Blanche, qui aurait eu l’idée de planter des bouchots en Vilaine. Les premières concessions qui lui furent accordées étaient situées au Scal. Des parcs vont progressivement s’installer le long des deux rives de la Vilaine, du Halguen au Scal et aux Granges sur l’autre rive. La baie du Bile a été concédée en partie dans l’entre-deux-guerres pour la mytiliculture et la culture des huîtres plates, puis portugaises. En 1960, de nouveaux parcs vont être concédés à l’extérieur du fleuve, de la pointe du Halguen à la pointe du Bile. Les premières concessions furent le fait de professionnels non originaires de la commune. Jusqu’alors, les gisements naturels de coquillages étaient seulement l’objet de pêche. Les premiers concessionnaires eurent donc recours à la main d’oeuvre charentaise, plus expérimentée pour ce type de culture. En 1882, les concessions mytilicoles occupaient déjà de nombreuses familles sur la commune. |